Intégration verticale, concentration du marché et prix de l’essence
Responsable : Jean-Thomas Bernard, professeur, Département d’économique, Université Laval
Subvention accordée : 56 453 $
Période : Janvier 2004 – Décembre 2006 (3 ans)
Résumé : L’étude partait du constat que les prix de l’essence constituent au Canada l’une des principales sources de plaintes auprès d’organismes de protection des consommateurs et qu’ils donnent lieu à de multiples enquêtes des gouvernements. Il existe dans le public la perception que le marché n’est pas concurrentiel et que les grandes pétrolières exercent un pouvoir de marché significatif. De plus, les associations d’essenceries indépendantes accusent régulièrement celles-ci de menacer leur survie en imposant des prix au détail trop bas via leurs propres essenceries.
L’objectif général de la recherche était de mieux comprendre la concurrence dans le marché de la distribution d’essence et de déterminer comment la présence d’entreprises intégrées verticalement (i.e. les pétrolières) influence la nature de cette concurrence.
L’analyse a présenté à la fois des dimensions théoriques et empiriques.
Résultats : La subvention a permis de réaliser des recherches sur la détermination du prix de l’essence au Québec et deux mémoires de M.A. en économique en ont résulté :
Chantale BOURGAULT, « Marges de distribution au détail de l’essence dans les petits marchés québécois : le rôle des compagnies pétrolières », », Mémoire présenté à la Faculté des études supérieures de l’Université Laval dans le cadre du programme de maîtrise en économique, avril 2005. (Disponible en ligne à ResearchGate)
Julie GAUDREAU, « Pouvoir de marché dans la distribution de l’essence au Québec : analyse empirique du lien entre les marges de distribution et la concentration », Mémoire présenté à la Faculté des études supérieures de l’Université Laval dans le cadre du programme de maîtrise en économique, octobre 2007. (Disponible sur le site CorpusUL)
Ce contenu a été mis à jour le 16 mai 2018 à 19 h 34 min.